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Les cours d’eau

La commune d’Andrézieux-Bouthéon est traversée par le fleuve Loire et la rivière Furan, deux cours d’eau qui ont façonné son paysage et son histoire.

La Loire

Plus long fleuve de France, la Loire prend sa source dans l’Est du Massif Central au Mont Gerbier des Joncs. Après un périple de plus de 1 000 km, elle se jette dans l’océan Atlantique par l’estuaire de la Loire.
Souvent désignée, à juste titre, comme le dernier fleuve sauvage de France, la Loire borde la commune d’Andrézieux-Bouthéon.

La Loire est la source d’eau pour alimenter au travers du SI.PRO.FOR.S, les communes de Saint-Galmier, Aveizieux, Chamboeuf, Veauche, Saint-Bonnet-Les-Oules, La Fouillouse et Andrézieux-Bouthéon.

La commune a également su tirer parti de ce privilège en aménageant ses abords, avec en particulier la zone de loisirs des bords de Loire et le sentier ornithologique, tous deux situés en rive droite.

 

Histoire : les crues de la Loire

Déjà, en 580, Grégoire de Tours parle de « grand déluge qui inonda la région d’Auvergne. La Loire et l’Elaverés (Allier) se gonflèrent à ce point qu’elles sortirent des limites qu’elles n’avaient jamais franchies causant la perte de beaucoup de troupeaux, un grand dommage dans l’agriculture et rensversa beaucoup d’édifices. »

Les crues suivantes furent nombreuses : 1414, 1428, 1567, 1570, 1586, 1608, 1628, 1641, 1707, 1710, 1712, 1789, 1790, 1804, 1823, 1825, 1846, 1866…

En 1790, du 9 au 13 novembre, une crue fit des ravages considérables. A Bouthéon, les dégâts se chiffrèrent en milliers de Livres.

le fleuve charria 173 fois autant d’eau que dans le temps de basses eaux

Le 17 octobre 1846, une crue la plus importante que l’on ait connue, dévasta toutes les régions riveraines : au Pertuiset, la Loire s’éleva 14,40 m au dessus de l’étiage, et à Feurs la diligence de Clermont fût emportée avec ses 5 voyageurs ; tandis que les 1er aménagements du 1er chemin de fer étaient détruits à Andrézieux, le pont suspendu, construit en 1831, fut emporté par les flots.

Les mariniers de St Rambert qui tentaient de disputer au fleuve les nombreux bateaux chargés de houille furent entraînés jusqu’à une culée du pont d’Andrézieux, où ils s’amarrèrent. Mais la culée céda, et 52 personnes se trouvèrent isolées au milieu du courant. Les mariniers de St Just et Andrézieux tentèrent et réussirent ce dangereux sauvetage.

Entre le 17 et le 20 octobre 1907, une très grosse crue emporta de nouveau le pont suspendu d’Andrézieux-Bouthéon.

Après la crue dévastatrice de 1907, d’autres crues eurent lieu : en 1933, par trois fois la Loire déborda ; puis en 1943 elle dévasta les cultures maraîchères.

Avec la construction du barrage de Grangent, les ligériens pensaient être à l’abri de nouveaux débordements. Erreur ! Le barrage ne régule pas le débit du fleuve mais il produit de l’électricité. En novembre 1976, on pût s’apercevoir que la Loire était en crue, cette crue succédait à une importante sécheresse estivale.

Encore en 1980, l’une des crues les plus dévastatrice du 20ème siècle inonda les communes riveraines.

Le 21ème siècle tout juste commencé, la Loire fit encore parler d’elle en 2002 puis en 2003 et dernièrement en 2008.


Le Furan

Le Furan est une rivière longue de 36 km. Elle prend sa source à 1 160 mètres d’altitude dans la commune du Bessat et se jette dans la Loire, à Andrézieux-Bouthéon. Ses principaux affluents sont le Furet, l’Onzon, le Malval et le Rieudelet. Il descend la vallée très rapidement sur de fortes pentes. Il a alors souvent l’aspect d’un torrent. Bien qu’il soit régulé par les barrages du Gouffre d’Enfer et du Pas de Riot, le débit de la rivière peut fortement varier.

Découvrez « Le Furan », un dossier complet sur le Furan d’hier et d’aujourd’hui, extrait de L’Envol 179 (nov 2014) :